Toiture-terrasse: jonction avec une porte-fenêtre (rénovation avec dépose du seuil). Etanchéité bitumineuse

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Numéro de réference:
1103
Date de publication:
Éléments de construction:
Structure portante:

  • 1. Support de toiture
  • 2. Forme de pente
  • 3. Coupure thermique permettant d'éviter la formation d'un pont thermique
  • 4. Pare-vapeur (cf. NIT 215, chapitre 6)
  • 5. Isolation thermique (épaisseur conforme à la réglementation thermique en vigueur)
  • 6. Chanfrein ou renfort d'angle
  • 7. Etanchéité de la toiture
  • 8. Etanchéité de la toiture
  • 9. Seuil muni d'un larmier, posé sur lit de mortier
  • 10. Etanchéité à l'air

Les détails présentés dans cette NIT sont valables pour les classes de climat intérieur I à III. Pour la classe de climat intérieur IV, une étude complémentaire est en général requise, afin de s'assurer qu'aucun problème de condensation interne ne peut apparaître. C'est principalement le cas lorsqu'on utilise une coupure thermique ou une maçonnerie isolante dans le relevé d'étanchéité.

L'étanchéité sous le seuil devra être constituée d'un matériau permettant un raccordement étanche avec la membrane de la toiture (voir NIT 244, chapitre 9) et devra, vu la difficulté de l'opération, être posée par l'entrepreneur d'étanchéité.
Lors des travaux de gros oeuvre, on veillera à ce qu'une réservation suffisante soit prévue dans le mur de parement (au droit des angles dans lesquels le seuil vient s'intégrer) de telle sorte que l'étanchéité puisse se prolonger suffisamment loin dans la maçonnerie. Le seuil ne pourra dès lors être posé qu'après les travaux d'étanchéité.
Un appui continu devra être prévu à l'arrière de la maçonnerie pour permettre une pose correcte de l'étanchéité de toiture sous le seuil.

Il y a lieu de veiller à la continuité du raccord entre la membrane de drainage du mur creux à côté du seuil et la membrane d'étanchéité sous ce dernier. Pour de plus amples informations à ce sujet, on consultera la fiche n° 20.

Le mur acrotère requiert un préenduisage au moyen d'un vernis d'adhérence avant l'application des relevés d'étanchéité.
En cas de collage au bitume chaud, on sera attentif au risque de glissement du bitume de collage ou de surfaçage des sous-couches. Ces bandes d'étanchéité seront de préférence en bitume polymère élastomère les couches de collage et les sous-couches éventuelles devront présenter un point de ramollissement de 110 °C au moins et seront fixées à l'aide d'un profilé de serrage ou - pour les solins métalliques - au moyen d'une latte en métal.
Une telle fixation mécanique est également requise en cas de collage à froid des relevés (sur un support inflammable, par exemple) ou en présence de sous-couches en bitume oxydé posées par soudage à la flamme.
Aucun problème notable de glissement n'est à craindre avec les couches d'étanchéité en bitume polymère soudées. Une fixation mécanique est néanmoins conseillée à partir d'une hauteur de relevé de 500 mm. Lorsque la hauteur du relevé est plus importante, aucune fixation intermédiaire n'est nécessaire pour les étanchéités soudées, sauf si l'on craint des problèmes d'adhérence.

Cette fiche traite de la mise en oeuvre des étanchéités bitumineuses monocouches. Les principes d'exécution des étanchéités bitumineuses multicouches le long des acrotères et des rehausses sont énoncés au § 5.4.1 de la partie générale de la NIT 244.
Les joints de recouvrement des étanchéités bitumineuses monocouches ardoisées seront réalisés de préférence dans la zone neutre (non ardoisée) prévue en usine. Si cette manière de procéder s'avère techniquement impossible, on posera, par mesure de précaution, une bande d'étanchéité supplémentaire sous le recouvrement, et ce dans les zones présentant un risque de stagnation d'eau.



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