Mur en béton coulé sur place. Tôle d'étanchéité (en acier ou en matière synthétique)

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Numéro de réference:
1174
Date de publication:
01/07/2014
Éléments de construction:
Structure portante:

  • 1. Mur en béton armé coulé sur place
  • 2. Tôle d'étanchéité
  • 3. Dalle en béton armé coulé sur place
  • 4. Plate-forme de travail en béton maigre

La mise en place d'une tôle d'étanchéité au droit du raccord entre le radier et le mur de cave améliorera l'étanchéité à l'eau au niveau du joint de reprise. La tôle d'étanchéité doit être positionnée de manière à ce qu'elle soit suffisamment incorporée dans chacune des phases de bétonnage (minimum 100 mm dans les deux phases d'exécution).

Il convient toutefois de veiller à ce que la position de l'armature (supérieure) de la dalle ne gêne pas le placement de la tôle d'étanchéité. L'armature supérieure ne peut bien évidemment en aucun cas être coupée sans l'accord du bureau d'étude. Ce dernier peut prévoir, dès la conception, un espace suffisant pour placer la tôle d'étanchéité entièrement à la verticale (et non en L) (voir figure 8). Cette méthode donne généralement de meilleurs résultats, puisque la tôle d'étanchéité est alors ancrée de part et d'autre dans la masse du béton et pas seulement dans la couche supérieure.

Les matériaux utilisés pour la réalisation de joints étanches doivent être choisis avec soin, en fonction de l'application envisagée, et ce, afin de pouvoir répondre aux contraintes physiques, mécaniques et chimiques exercées par l'eau (ou d'autres liquides avec lesquels ils entrent en contact) sur les joints, le béton et les finitions. Tant les joints en matière synthétique (PVC ou caoutchouc SBR, par exemple) (voir figure 10, p. 21) que les joints en feuillard d'acier peuvent donc convenir. Un feuillard en acier inoxydable peut être utilisé pour des applications spécifiques (lorsqu'il existe un risque d'attaque par des chlorures, notamment).

Les tôles d'étanchéité métalliques doivent présenter une épaisseur de 1,5 à 2 mm et être mises en oeuvre de façon continue. Si une classe d'étanchéité 2 est requise, les joints doivent être soudés (*) (voir figure 9) ou collés (à l'aide d'une colle polyuréthane adaptée, par exemple) sur toute leur hauteur et un recouvrement suffisant doit être prévu (voir figure 11, p. 21).

En cas de soudage, un recouvrement de minimum 20 à 30 mm suffit généralement, alors qu'un recouvrement d'au moins 100 mm est nécessaire pour une pose collée.

Si les joints ne sont pas soudés (ce qui se traduit par une classe d'étanchéité inférieure), il y a lieu de prévoir un recouvrement de 200 à 300 mm et de garder une distance suffisante entre les différentes tôles d'étanchéité ainsi qu'entre la tôle d'étanchéité et le prémur (minimum 50 mm ou (3 × Dmax) > 50 mm). Lorsque la valeur Dmax est élevée, il se peut que la largeur disponible pour le recouvrement soit insuffisante, auquel cas la valeur Dmax peut être adaptée.

Les tôles d'étanchéité en matière synthétique doivent présenter une épaisseur minimale de 8 mm et sont maintenues en place lors du coulage du béton au moyen de pinces qui sont soit soudées, soit fixées à l'aide de fil de ligature sur l'armature principale.

Afin d'améliorer encore l'étanchéité à l'eau, on peut en outre compléter ce système en plaçant une gaine d'injection ou une bande d'étanchéité (boudin hydrogonflant, par exemple) du côté exposé à l'eau (voir fiches n° 1.3, p. 24 et n° 1.4, p. 25 de la NIT 250).

(*) Dans le cas de l'acier inoxydable, le soudage s'accompagne d'une diminution locale du pouvoir inoxydable. Si l'utilisation de ce matériau est requise, on peut envisager de coller les joints plutôt que de les souder.

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