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9. Contre-latte
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10. Sous-toiture
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11. Isolant thermique
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12. Panneau OSB
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13. Raccord étanche à l'air
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14. Isolant thermique souple
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15. Latte de pied (liteau surélevé)
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16. Raccord étanche au vent entre la sous-toiture et la bavette de gouttière
-
17. Bande ou peigne métallique ou synthétique
-
18. Gouttière avec bavette
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19. Planche de rive
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20. Joint précomprimé
- 21. Isolant thermique extérieur (ETICS)
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9. Contre-latte
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10. Sous-toiture
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11. Isolant thermique
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12. Panneau OSB
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13. Raccord étanche à l'air
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14. Isolant thermique souple
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15. Latte de pied (liteau surélevé)
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16. Raccord étanche au vent entre la sous-toiture et la bavette de gouttière
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17. Bande ou peigne métallique ou synthétique
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18. Gouttière avec bavette
- 19. Planche de rive
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9. Contre-latte
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10. Sous-toiture
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11. Isolant thermique
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12. Panneau OSB
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13. Raccord étanche à l'air
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14. Isolant thermique souple
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15. Latte de pied (liteau surélevé)
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16. Raccord étanche au vent entre la sous-toiture et la bavette de gouttière
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17. Bande ou peigne métallique ou synthétique
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18. Gouttière avec bavette
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19. Planche de rive
- 22. Isolation de la coulisse
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9. Contre-latte
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10. Sous-toiture
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11. Isolant thermique
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12. Panneau OSB
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13. Raccord étanche à l'air
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14. Isolant thermique souple
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15. Latte de pied (liteau surélevé)
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16. Raccord étanche au vent entre la sous-toiture et la bavette de gouttière
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17. Bande ou peigne métallique ou synthétique
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18. Gouttière avec bavette
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19. Planche de rive
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20. Joint précomprimé
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21. Isolant thermique extérieur (ETICS)
- 22. Isolation de la coulisse
Points importants
DIAGNOSTIC
Pour ce détail, la situation de départ est la suivante :
- toiture à fermettes
- mur creux non isolé
- toit en ardoises et chéneau à renouveler (pas de dépassant de toiture)
- finitions intérieures conservées.
En rénovation, il convient toujours d'effectuer un diagnostic afin de vérifier que :
- les éléments de toiture conservés sont en bon état (dans le cas présent, la charpente) en vue d'assurer la stabilité de l'ensemble (NIT 251)
- les différents apports d'humidité dans la façade sont limités (humidité ascensionnelle, infiltration, condensation interne, exposition de la façade aux précipitations, etc.).
CONCEPTION
Risques de condensation
- Veillez à ce que la couche d'isolant ne soit pas interrompue par des éléments en bois. Des chevrons auxiliaires sont nécessaires pour prolonger cette couche jusqu'à l'isolation de la façade. Si la continuité de l'isolation est assurée, en particulier au droit des détails, les risques de condensation et de moisissure sont négligeables pour ce détail.
- Cependant, pour éviter un phénomène de condensation interne (et préserver ainsi la structure en bois), il est nécessaire de mettre en oeuvre une barrière d'étanchéité à l'air. Cette barrière peut être réalisée à partir du panneau en OSB (12) à condition de réaliser des joints étanches entre chaque panneau ainsi qu'à hauteur des rives et des pénétrations. Vous trouverez plus d'informations sur le choix du pare-vapeur de toiture adéquat dans la NIT 251.
- Si la situation existante inclut une isolation thermique entre les fermettes, cette dernière peut être conservée à condition que la résistance thermique du nouvel isolant principal de la toiture soit égale ou 1,5 fois supérieure à celle de l'isolant en place. Afin de revoir cette valeur à la baisse, vous pouvez recourir à une étude hygrothermique.
Évacuation des eaux pluviales
- L'étanchéité aux intempéries de la toiture est assurée par la combinaison des matériaux de couverture et de sous-toiture. En effet, certaines conditions météorologiques particulières (pluies battantes, neige) peuvent nécessiter qu'une faible quantité d'eau soit évacuée par le biais de la sous-toiture. Sa mise en oeuvre doit être conforme à la NIT 240.
- La NIT 270 permet de calculer la section de gouttière à prévoir en fonction des contraintes propres au projet (pente de gouttière, surface de toiture, longueur de versant, etc.). La position de la gouttière peut varier en fonction du système choisi pour évacuer les eaux pluviales.
Confort estival
Différents paramètres influencent le confort estival. Sous une toiture à versants, la surchauffe est davantage influencée par l'épaisseur de l'isolation et par l'utilisation de protections solaires à l'extérieur des vitrages ou d'une ventilation nocturne que par la nature des matériaux d'isolation (voir Buildwise Magazine n° 74).
Étanchéité à l'air
- Le concepteur doit s'assurer que chaque paroi est étanche à l'air (membrane, enduit, etc.). Ces différents éléments 'pare-air' sont identifiés dans le schéma ci-dessus et communiqués à l'entreprise qui réalise les travaux.
- On veillera à réaliser la continuité de l'étanchéité à l'air en raccordant la barrière d'étanchéité à l'air de la toiture (12) à la maçonnerie porteuse de la façade (5). Il est possible d'y parvenir en collant un ruban de raccordement (13) sur la face inférieure des panneaux OSB et sur le côté du plancher porteur en béton . De plus, il est indispensable d'obturer les alvéoles des hourdis afin d'assurer une bonne étanchéité à l'air (voir NIT 255, Détail 6, p. 65). Dans le cas de la variante (nommée 'base') où l'ETICS est posé contre le mur porteur, la longueur de la bande de raccordement doit être limitée pour ne pas gêner la pose de l'ETICS.
Sécurité incendie
- Lorsqu'un conduit de fumée traverse la toiture, la distance de sécurité par rapport aux matériaux combustibles (OXX ou GXX) doit être respectée (voir Buildwise Magazine n° 47). Ces restrictions posent souvent des problèmes pour les raccords entre la paroi extérieure du conduit et les différents éléments de la toiture. Lorsque la possibilité se présente, nous conseillons d'employer des conduits de type O00 ou G00 car ils offrent une distance de sécurité nulle. On peut ainsi recourir aux solutions classiques de raccord avec le pare-vapeur/la barrière d'étanchéité à l'air, l'isolant et la sous-toiture (voir NIT 251). Des coquilles isolantes spécifiques peuvent également être employées à hauteur de la traversée. Par mesure de sécurité, le conduit doit être réalisé en une seule pièce à ce même endroit.
- L'arrêté royal du 7 juillet 1994 (AR du 7/7/1994 fixant les normes de base en matière de prévention contre l'incendie et l'explosion et ses modifications) stipule les exigences concernant les toitures en matière de réaction et de résistance au feu. Actuellement, les prescriptions de cet arrêté ne s'appliquent pas aux maisons unifamiliales.
Confort acoustique
- De manière générale, l'utilisation d'isolants souples à cellules ouvertes diminue la transmission des bruits aériens et, par conséquent, améliore la performance acoustique de la toiture.
- Le choix de l'isolant à mettre en oeuvre pour la solution en sarking dépendra de l'environnement et des objectifs que l'on s'est fixés (voir Buildwise Magazine n° 26).
Stabilité
- Il faut évaluer la capacité de la charpente existante à supporter le surplus de charge engendré par la couche d'isolant thermique et la nouvelle couverture. Nous recommandons de limiter la déformation finale (après la pose des finitions) de la structure portante à 1/350e de la portée. Un critère de 1/250e peut être appliqué en l'absence de finitions (voir Buildwise Magazine n° 32). En cas de doute, l'évaluation doit être vérifiée par un bureau d'études en stabilité.
- Comme la largeur des fermettes (7) est généralement insuffisante pour pouvoir y fixer les panneaux isolants d'une toiture en sarking (voir NIT 251, Tableau 16, p. 52), ce système est fixé aux panneaux OSB, eux-mêmes fixés aux fermettes.
- La fixation de la gouttière et de son support doit permettre d'assumer une charge de neige élevée. Le Buildwise Magazine n° 35 vous offre plus de précisions à cet égard.
- La fixation des tuiles est déterminée par les contraintes dues au vent (voir NIT 240, §2.3.2).
- À défaut de règles spécifiques applicables aux structures secondaires, on peut se référer aux règles de dimensionnement des structures portantes en bois qui sont définies dans l'Eurocode 5 [B5]. Elles portent autant sur la profondeur minimale de vissage dans la charpente que sur la largeur minimale des chevrons ou des fermettes qui servent d'appui à la toiture en sarking (voir NIT 251, p. 53).
EXECUTION
- Le soin apporté à la pose du pare-vapeur est capital pour la pérennité de la toiture en sarking. Notons que ce détail n'est pas applicable pour des toitures avec débordement puisque le raccord (13) ne pourra plus être réalisé (en raison du dépassement des chevrons au-delà du mur porteur).
- Dans la zone des avant-toits, l'étanchéité au vent de la structure est importante en vue d'assurer la performance thermique de l'ensemble. Pour ce faire, il est préférable de mettre en oeuvre une sous-toiture suffisamment étanche à l'air et, dans l'idéal, de la combiner à des raccords collés.
Par exemple, vous pouvez placer la sous-toiture à plat et sans interruption contre la bavette de gouttière (18) et, le cas échéant, la compléter par une bande autocollante en sous-face de la sous-toiture. Si la gouttière est fixée sur la planche de rive (19), il faut coller la sous-toiture sur la partie verticale de la gouttière ou sur le bois.
- De plus, il faut prévoir un joint (20) entre la planche de rive (19) et l'ETICS (21) ainsi qu'un isolant suffisamment dense (> 20 kg/m³), ce qui permettra aussi de limiter l'effet du vent.
- Pour les deux variantes comprenant un ETICS (base et phasage 3), il faut prévoir un espace assez grand entre la planche de rive (19) et l'ETICS (21). Si la projection verticale de la planche de rive est limitée à 5 cm, la distance horizontale doit être d'au moins 3 cm. Cependant, plus la distance est grande, mieux l'enduit de l'ETICS est protégé (les dépassants de toiture sont d'autant plus favorables qu'ils sont grands). Il est donc préférable de connaître l'épaisseur de l'isolant et les finitions envisagées de l'ETICS avant d'entamer la rénovation de la toiture.
- Dans la variante incluant la pose de l'ETICS contre le mur porteur (base), on vérifiera, dans la mesure du possible, l'aplomb et la planéité du mur qui peut parfois être relativement irrégulier. Le cas échéant, le support devra être retravaillé ou les épaisseurs d'isolant devront être modifiées. Ce risque doit être pris en compte car il peut entraîner des frais supplémentaires pour le client.
PHASAGE
Si on isole d'abord la toiture et que le mur est isolé par l'extérieur dans une phase ultérieure :
- il faut s'assurer que l'isolation thermique de la toiture puisse se raccorder ultérieurement à l'isolation de la façade. En fonction de la technique choisie pour isoler la façade (ETICS ou isolation de la coulisse ou les deux) et de la performance globale visée, il faut prévoir un porte-à-faux assez grand qui permettra, par le suite, de poser aussi bien l'ETICS qu'un revêtement de façade.
Si on isole d'abord le mur et que la toiture est isolée dans une phase ultérieure :
- avant de procéder à la postisolation de la façade, vérifiez que le mur est suffisamment sec et qu'aucune infiltration ne peut se produire depuis le toit
- assurez-vous que l'isolation thermique de la façade puisse se raccorder ultérieurement à l'isolation de la toiture
- notez cependant qu'il est préférable d'isoler d'abord le toit pour faciliter la coordination et limiter les risques liés à la pose de l'ETICS, car il n'est pas évident de prédire la position finale du raccord entre l'ETICS et l'isolation future de la toiture
- sachez aussi qu'il est généralement plus avantageux, pour des raisons d'économies d'énergie et de prévention de l'humidité, d'isoler le toit avant les façades.
REFERENCES
- Buildwise Magazine n° 45 : 'Le détail constructif : un concentré d'exigences'.
- Site web Buildwise : 5 vidéos sur l'isolation par l'intérieur.