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1. Fig. 1 - Raccord en pied de mur - volume protégé sur terre-plein.
Cas idéal de la dalle hors-sol. Plinthe en pierre bleue ou en béton
LÉGENDE
1. Maçonnerie portante isolante
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2. Enduit extérieur de façade
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3. Enduit intérieur
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4. Profilé de départ
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5. Mastic d'étanchéité de façade + fond de joint
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6. Plinthe
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7. Étanchéité posée en pied de mur
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8. Membrane anticapillaire
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9. Gravier (drainage)
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10. Membrane à excroissances
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11. Collecteur
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12. Filtre
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13. Matériau drainant
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14. Produit d'étanchéité flexible
- 15. Enduit extérieur apte à l'usage en plinthe
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2. Fig. 2 - Raccord en pied de mur - volume protégé sur terre-plein.
Nu supérieur de la dalle sous le sol fini extérieur. Plinthe en pierre bleue ou en béton.
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3. Fig. 3 - Raccord en pied de mur - volume protégé sur terre-plein.
Nu supérieur de la dalle sous le sol fini extérieur. Plinthe en pierre bleue ou en béton sur maçonnerie amincie.
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4. Fig. 4 - Raccord en pied de mur - volume protégé sur terre-plein.
Nu supérieur de la dalle sous le sol fini extérieur. Plinthe enduite.
Points importants
Les aspects généraux de la typologie Monomur avec enduit extérieur sont présentés dans l'introduction de la NIT 290.
La typologie est spécifique et requiert de ce fait des détails de raccord particuliers :
- au niveau de l'enduit extérieur étant donné que la typologie n'offre qu'une simple barrière de protection contre les intempéries. Il est donc primordial que les détails de raccord de l'enduit extérieur aux autres éléments de la façade soient robustes durant leur conception et leur réalisation
- au niveau de la maçonnerie et des ouvrages adjacents afin d'assurer la continuité de la couche d'isolation.
Dans le cas d'un volume protégé sur terre-plein, la continuité de la couche d'isolation est assurée si au moins la moitié de l'épaisseur de l'isolation du plancher est en contact avec la maçonnerie isolante (règle de base no 1 des noeuds PEB-conformes).
La zone de plinthe (allant du sol fini extérieur jusqu'à une hauteur d'au moins 15 ou 30 cm) est fortement sollicitée par les chocs, les éclaboussures et les remontées capillaires. Dès lors, à moins qu'il ne soit apte à l'usage en plinthe (voir NIT 289 pour les critères plus stricts), l'enduit de façade (no 2, figures 1 à 4) doit :
- démarrer au moyen d'un profilé de départ à 30 cm minimum au-dessus du sol fini extérieur s'il est soumis à des chocs et aux eaux de rejaillissement (éclaboussures). Cette hauteur peut passer à 15 cm si le sol fini limite le rejaillissement (zone de gravillons drainants (no 9) d'au moins 30 cm de large, p. ex.) et si l'exposition aux chocs n'est pas sévère
- ne pas descendre sous la barrière anticapillaire horizontale (no 8) située dans le support (membrane placée dans un joint de mortier).
L'aménagement d'une zone de gravillons aux abords de la zone de plinthe peut permettre d'éviter la proximité de la végétation, d'empêcher qu'un revêtement disposé autour du bâtiment exerce une pression sur les plinthes et de limiter la pression temporaire de l'eau au pied du mur.
Étant donné la sévérité de l'exposition de la zone de plinthe, on préfère généralement l'usage d'un matériau peu sensible comme la pierre naturelle ou le béton (figures 1 à 3). La face visible de l'enduit ne peut aboutir à une surface horizontale sur laquelle l'eau est susceptible de stagner et d'endommager l'enduit; elle doit aboutir au moins au nu de la plinthe ou à l'amorce d'un chanfrein prévu au sommet de la plinthe. Le risque de décollement et de chute de la plinthe étant limité, on peut envisager de la coller partiellement directement sur l'étanchéité en pied de mur (no 7, figures 2 à 4).
Cette étanchéité est optionnelle si le niveau de la dalle est supérieur au niveau du sol fini extérieur (figure 1). Dans le cas contraire (no 7, figures 2 à 4), elle est nécessaire pour éviter toute infiltration latérale :
- les membranes d'étanchéité, à joints soudés ou collés, doivent être collées ou soudées sur toute leur surface. Comme il n'est pas facile dans ce cas de les faire adhérer parfaitement au support, et donc de réaliser un raccord durable et étanche à l'eau, il y a lieu de prévoir un drainage en pied de façade, sauf si le sol est très perméable. Cette façon de procéder n'est envisageable que si le niveau de la nappe phréatique se situe sous le drainage en question
- certains produits d'étanchéité liquides sont toutefois aptes à résister à une pression d'eau temporaire et ne nécessitent donc pas de drainage complémentaire.
Le concepteur peut éviter que l'eau pluviale qui coule sur la façade ruisselle sur la plinthe en prévoyant de premières assises de maçonnerie constituées de blocs amincis (figure 3). Il devra dans ce cas tenir compte de l'épaisseur réduite de la maçonnerie à cet endroit lors de l'évaluation de la stabilité de la maçonnerie.
Si l'on choisit toutefois un enduit pour parachever le pied de mur (figure 4), il doit être apte à l'usage en plinthe, c'est-à-dire qu'il doit présenter une résistance à la compression et une résistance aux chocs suffisamment élevées ainsi qu'une reprise d'eau par capillarité suffisamment basse. Le profilé de départ de l'enduit de façade est optionnel.
Si l'enduit se prolonge quelque peu dans le sol, il faut prévoir un drainage ou une évacuation de l'eau afin d'éviter des stagnations d'eau susceptibles de le détériorer. L'enduit devra également être protégé à l'aide d'un traitement additionnel, notamment pour accroître l'étanchéité; à cet effet, on prévoira de préférence un produit d'étanchéité flexible (badigeon) impérativement appliqué à partir de l'étanchéité des ouvrages enterrés jusqu'à 5 cm au-dessus du niveau du sol fini.
Il peut être requis de placer un treillis de renforcement dans l'enduit pour augmenter la résistance aux chocs. De cette manière, on augmente également la résistance à la fissuration.
