La NIT 292 Rabattements temporaires sur chantier est parue !

Ces dernières années, l’eau est devenue un enjeu critique, influencé par une demande accrue de l’industrie, de l’agriculture et de l’approvisionnement en eau potable, mais également exacerbée par les sécheresses et les pénuries d’eau, symptôme du réchauffement climatique dans nos régions.

En conséquence, nos lois, décrets et guides de bonnes pratiques intègrent des dispositions relatives à l’eau et à sa gestion (gestion des eaux pluviales et des eaux usées, p. ex.). Les abaissements temporaires du niveau des eaux souterraines dans le cadre de projets de construction ne font pas exception.

Les défis liés à la gestion de l’eau varient à travers les différentes régions de Belgique, influencés par la topographie, la géologie et le degré d’urbanisation. Toutefois, l’objectif reste le même pour toutes : gérer efficacement les volumes d’eau, qu’ils soient permanents ou temporaires. Cette gestion permet d’optimiser la prévention, la protection, le stockage et l’utilisation de l’eau, tout en minimisant les problèmes potentiels (inondations, instabilité géotechnique due à une pression d’eau excessive, etc.).

Avant d’optimiser le débit de l’eau pompée, une maîtrise approfondie des techniques de rabattement possibles dans nos régions est essentielle. Cette NIT vise principalement à présenter différentes méthodes de rabattement : le rabattement réalisé au moyen de pointes filtrantes (aussi appelées cannes filtrantes), les puits de pompage, les drains horizontaux, ainsi que le rabattement par tranchées et puisards. L’accent est ensuite mis sur les techniques visant à réduire l’impact environnemental des prélèvements d’eau. Dans ce cadre, une attention particulière est portée à la réalimentation des nappes par réinjection et infiltration en surface des eaux de rabattement et à l’isolation hydraulique des fouilles.