Partant de l’approche 'inside-out' de l’étude menée par KPMG en 2023, le Comité de vision a mis en chantier une seconde étude conçue dans une perspective 'outside-in'. Cette dernière s’est penchée sur le point de vue des clients (finaux) du secteur de la construction dans le but d’approfondir les conclusions de la première étude. Il s’agissait ce faisant d’aligner les résultats de la première étude avec les besoins des usagers. L’attention s’est portée plus particulièrement sur les nouvelles formes de collaboration et d’écosystèmes fondées sur la recherche d’intérêts communs.
Quatre groupes cibles étaient visés :
1. les maîtres d’ouvrage publics (B2G : gouvernements fédéral et régionaux, villes et communes)
2. les maîtres d’ouvrage privés répartis en trois catégories :
- les clients finaux professionnels (B2B : investisseurs, entreprises, etc.)
- les développeurs (B2B hors clients finaux)
- les clients finaux particuliers (B2C).
Une quarantaine de maîtres d’ouvrage professionnels et d’utilisateurs finaux de la construction ont été interrogés afin de connaître leur point de vue sur les défis futurs du secteur et sur l’expérience qu’ils ont acquise avec les modèles de collaboration dans le cadre de projets de construction. Une enquête de portée plus modeste a en outre été menée auprès de 60 maîtres d’ouvrage privés dans le but de recueillir des informations sur l’expérience qu’ils ont vécue lors de la réalisation de leur propre logement.
L’enquête s’est intéressée à la manière dont le secteur doit s’organiser pour collaborer plus efficacement au sein d’un écosystème dynamique. Des questions ont également été posées, d’une part, quant à la création d’un écosystème dans lequel toutes les parties poursuivent les mêmes objectifs et, d’autre part, quant à savoir comment le secteur peut évoluer d’une situation de ‘red ocean’ (marché concurrentiel classique et féroce) vers un modèle plus collaboratif et innovant (relevant d’un 'blue ocean') où la chaîne de valeur est repensée pour créer un écosystème bénéfique pour toutes les parties. Les auteurs ont en outre cherché à savoir s’il convenait d’établir une distinction entre les projets uniques et les projets de grande envergure tels que des immeubles de bureaux et des bâtiments scolaires.
Afin d’encourager le secteur à se réinventer, KPMG a analysé un certain nombre de modèles de collaboration en place dans d’autres branches d’activité et dans d’autres pays. Menés selon des principes d’écoute, de synthèse et de séances de questions complémentaires, les entretiens avec les diverses parties prenantes ont fourni de précieuses informations susceptibles d’aider le secteur de la construction dans sa mutation vers un avenir durable.
Dans la synthèse de cette seconde étude, notre ambition est de transmettre au secteur les idées nouvelles formulées par les clients en ce qui concerne l’approche en écosystème.