
Le projet fait suite à l’apparition de plusieurs cas de corrosion de toitures non aérées en zinc ("rouille blanche"). Les dégradations constatées sur site montrent des processus de corrosion en sous face du zinc. Dans la majorité des cas, les problèmes ne sont constatés que tardivement et les dégâts impliquent de grandes surfaces de toiture.
Les complexes non aérés, à la différence des montages traditionnels, n’intègrent pas de ventilation par lame d’air en sous face du zinc. Ceci afin de réduire le volume d'air et les mouvements d'air humide en dessous de la couverture, de limiter la condensation et d’améliorer l'efficacité énergétique.
Le projet se concentre sur la compréhension des processus induisant la corrosion et sur la proposition de solutions pour les éviter. Il montre que les supports de toiture en bois peuvent libérer de l’acide acétique, qui en présence d’humidité induit des conditions favorables à une corrosion accélérée du zinc (pH plus acide). L’étude montre également que le coating en sous-face du zinc est insuffisant pour protéger le matériau dans ces conditions.
Suite à l’identification des mécanismes, de nouvelles structures de complexe sont testées sur maquettes. Les meilleures configurations sont discutées avec les fabricants et les entrepreneurs et adoptées par le secteur. Ce projet permet donc de faire évoluer la structure constructive des toitures non aérées afin de limiter les risques de dégradation, d’assurer plus de garanties aux entrepreneurs et d’offrir une plus grande robustesse de ces systèmes constructifs.
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