Les sous-couches acoustiques utilisées sous les chapes flottantes sont indispensables pour répondre aux exigences de la norme belge concernant les niveaux de bruits de choc admissibles dans les bâtiments résidentiels.
Les prescripteurs, entrepreneurs et chapistes se fient généralement à la grandeur ΔL déclarée dans la fiche technique du produit pour atteindre le niveau acoustique recommandé. Cependant, la réduction du bruit d’impact, ΔL, apportée par une chape flottante est mesurée en laboratoire sur un montage réalisé dans des conditions idéales qui ne correspond pas toujours aux techniques de pose rencontrées sur site. Or, certaines mises en œuvre peuvent avoir un impact non négligeable sur la performance acoustique d’une chape flottante comme la combinaison d’une sous-couche acoustique avec une couche de remplissage thermique, l’installation d’un chauffage par le sol ou encore la présence de gaines et tuyaux pour l’électricité et la plomberie.
Par ailleurs, le fluage de la sous-couche acoustique peut également remettre en question ses performances déclarées. En effet, la sous-couche peut, au cours du temps, subir une dégradation liée au tassement, au dessèchement de ses liants et à sa pulvérulence.
L’importante campagne d’essais acoustiques réalisée lors de cette recherche vise à quantifier l’impact des techniques de pose sur la performance acoustique des chapes flottantes et à établir des recommandations de mise en œuvre pour ces systèmes de plus en plus complexes.
Sur base de ces résultats, le projet ambitionne également d’établir un référentiel de propriétés techniques (acoustiques, mécaniques et autres) à évaluer et de critères à respecter pour garantir l’aptitude au service de ces systèmes.