Prévention des infections à coronavirus dans les abattoirs et les ateliers de découpe - Venticoveat

L’idée du projet a été initiée par l'apparition d'infections par le virus COVID-19 chez des employés d'usines de transformation de la viande. Les premiers cas se sont produits en Allemagne et aux Pays-Bas, mais des problèmes ont également été identifiés en Flandre.

L'hypothèse est que, en particulier, la combinaison des zones de production réfrigérées dans les usines de viande et l'intensité du travail augmentent le risque de transmission entre les travailleurs. Les références scientifiques indiquent que les aérosols contaminés jouent un rôle important, mais d'autres facteurs pourraient aussi augmenter ou diminuer ce risque.

L'objectif du projet VENTICOVEAT est, d'une part, de mieux évaluer le risque d'infections par le coronavirus entre travailleurs dans les entreprises du secteur de la viande et, d'autre part, de proposer des mesures à ces entreprises afin qu'elles puissent réduire le risque de transmission du coronavirus grâce à des solutions disponibles dans le commerce pour améliorer la ventilation et la qualité de l'air notamment dans les zones de production. Ces solutions devraient contribuer à la continuité des activités et à la création d'un environnement de travail plus sûr en cas de pandémie de coronavirus. Les solutions devraient permettre de réduire la probabilité qu'un seul travailleur infecté ne contamine un grand groupe de collègues et ainsi éviter une épidémie à grande échelle.

Le projet met à disposition une mise à jour continue des informations provenant d'études récentes et diffuse ces informations auprès du groupe cible. Des actions préventives possibles pour éviter la transmission du coronavirus sont élaborées. Un protocole d'échantillonnage pour le corona sur des échantillons d'eau sanitaire et d'eau de condensation est élaboré. L'objectif est d'utiliser cet indicateur pour estimer l'effet des mesures de ventilation mises en place basées sur l'observation des tendances et des tests comme la détection précoce possible d'une éventuelle contamination sur le lieu de travail. Des études de cas à l'aide de mesures in situ et des simulations de ventilation démontrent le potentiel de réduction du risque de transmission grâce à l'utilisation de la ventilation, éventuellement associée à la purification de l'air, dans ce lieu de travail particulier. Le projet prévoit également la sensibilisation aux approches préventives et la diffusion des résultats du projet auprès de l'industrie.