Réaction au feu des bardages en bois - BardaFire

Les bardages en bois sont de plus en plus fréquents dans les projets des architectes. Les arguments mis en avant pour opter pour ce revêtement de façade sont l’aspect chaleureux du bois, le contraste avec des matières plus minérales, la dynamique de la juxtaposition des lattes ou la volonté d’utiliser des matériaux naturels et plus locaux.

Cependant, cette volonté d’utiliser un matériau naturel se heurte à la réglementation incendie qui restreint fortement les applications autorisées. Les habitations unifamiliales ne sont pas concernées par l’Arrêté royal « normes de base », et l’utilisation de bardages en bois est dès lors possible sans limitation. Par contre, les immeubles de logements ou bâtiments tertiaires sont bel et bien tenus de respecter la réglementation en vigueur, notamment en ce qui concerne la réaction au feu des revêtements extérieurs de façade qui doit être adaptée au type de bâtiment (bas, moyen ou élevé) et au type d’occupants.

Selon le type de bâtiment, des solutions-types par exemple sans traitement ignifuge ont été détaillées et intégrées dans des normes européennes comme la NBN EN 14915. Cependant les conditions de pose très strictes, comme des bardages très fortement ajourés, rendent ces solutions difficilement applicables en pratique. D’autres solutions un peu moins restrictives issues de tests et de projets de recherche ont été élaborées mais leur domaine d’application, par exemple en termes d’essence et de densité du bois ou de largeur des lattes, reste encore très limitatif. Les maitres d’ouvrages et architectes abandonnent donc régulièrement le choix du bois comme revêtement de façade au profit de revêtements moins durables, par manque de solutions applicables dans le cadre de leur projet.

Le projet BardaFire vise à développer des solutions-types pour des bardages en bois non traités, ajourés et non-ajourés, de classe D-s3,d0 au minimum.