Pour que des techniques spéciales puissent être considérées comme adaptables, il faut tenir compte de l'adaptabilité des locaux, des systèmes de distribution technique (gaines, planchers surélevés et plafonds suspendus) et des locaux techniques. L'adaptabilité des locaux est possible en subdivisant théoriquement le volume du bâtiment en divers modules, où chaque local peut occuper un ou plusieurs modules. Mais aussi en concevant des techniques qui assurent le confort et la qualité de l'air dans chacun de ces modules, par exemple en équipant chaque module d'un circuit hydraulique indépendant pour le chauffage.
L’adaptabilité peut être prévue au niveau des volumes techniques de distribution, en aménageant de l'espace supplémentaire et en prévoyant des trappes d'accès, etc. ; en prévoyant suffisamment de gaines verticales qui anticipent les possibilités de configuration pour le cloisonnement, et en évitant l’encastrement des techniques dans des cloisons susceptibles d’être modifiées (comme celles qui séparent des bureaux).
L'adaptabilité au niveau des locaux techniques est possible en facilitant l'accès à l'intérieur de ces locaux et en permettant un démontage aisé des équipements des installations ; en prévoyant un circuit de réserve au niveau des collecteurs et en anticipant la modification de combustible des générateurs de chaleur et de froid. On peut, par exemple, envisager d'installer un fourreau complémentaire ou prévoir un endroit de stockage des pellets.
Pour chaque projet, il convient de trouver un compromis entre flexibilité et surcoût des solutions d'adaptabilité. Plus la solution est étudiée tôt dans le processus de conception, plus son coût sera réduit. Il est également nécessaire de comparer les surcoûts liés aux solutions envisagées et la réduction des coûts liés à de probables modifications futures.
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